La réforme des championnats a frappé le National 2 la saison passée, avec cinq relégations pour chacune des quatre poules, plus le moins bon neuvième. Soit 21 descentes en N3 (toutefois Haguenau, moins bon 9e, et Saumur, meilleur 10e, ont été repêchés). Une dure nécessité pour réduire d’un groupe le niveau, le N2 ne comptant désormais plus que trois groupes de 16 équipes (dont Bordeaux, placé dans le groupe B).
C’est ainsi que quelques « noms » ont été invités à aller voir plus bas, tels le Racing CFF, Thonon-Evian, Romorantin, Colmar, etc. Sans oublier la chute de plusieurs réserves pros dont celle d’Auxerre, historiquement habitué à briller avec son équipe « b ».
Dans ce contexte, le FC Chambly, malgré sa pénalité de cinq points, et l’AS Beauvais, s’en sont bien sortis, même s’ils n’ont pas réussi à se mêler à la lutte pour l’accession en National, qui demeure plus que jamais leur objectif. En revanche, Saint-Quentin, dernier de sa poule, a été renvoyé en National 3.
Cependant, le contingent picard reste de trois équipes puisque la descente saint-quentinoise est compensée par l’accession surprise de l’US Chantilly. Trois équipes oisiennes se retrouvent ainsi en National 2, ce qui est du jamais vu.
Une poule à la mesure de l’ambition de Chambly et Beauvais
Réunies dans la même poule C, Chambly, Beauvais et Chantilly auront face à eux un seul relégué du National, Épinal, et trois autres promus en plus des Cantiliens : Thionville, les Corses du FC Balagne (ex-L’ïle Rousse qui avait connu durant deux ans le National durant les années 90) et Villers-Houlgate, repris par Bruno Luzi. En Normandie, l’ancien entraîneur à succès du FC Chambly retrouve la configuration connue à Chambly, Villers-Houlgate venant d’obtenir cinq accessions en sept ans, sous la coupe de Benjamin Morel, démissionnaire et donc remplacé par l’emblématique coach oisien.
C’est d’ailleurs à Villers-Houlgate que se rendra Chantilly pour son second déplacement en deux journées, samedi 24 août.
A priori homogène, cette poule C est à la mesure de l’ambition de Beauvais et Chambly, qui auront sans doute comme rivaux principaux les deux Franciliens toujours placés mais jamais gagnants, Fleury-Mérogis (2e du groupe D en mai dernier) et Bobigny. Créteil reste aussi un prétendant « habituel ». De même difficile d’écarter le relégué Épinal, habitué à faire l’ascenseur, parmi les probables animateurs du championnat où les surprises, par définition introuvables d’avance, se cachent peut-être à Furiani-Agliani, dans la foulée de sa belle 3e place (groupe D) de la saison passée, à Feignies-Aulnoye, voire à Aubervilliers ou… à Villers-Houlgate ? On va vite en savoir plus !
LA RÈGLE DU JEU
Accède en National : le premier de chaque poule.
Relégation en National 3 : les trois derniers de chaque poule ainsi que le moins bon 13e sur l’ensemble des trois poules. En cas d’égalité au classement, c’est le goal-average particulier qui fait la différence.
Jour et horaire officiel des matches : le samedi à 20 heures. Toute modification est assujettie à une demande de dérogation à la FFF et à l’accord du club visiteur.
RENDEZ-VOUS DANS UN AN
Entamée depuis plusieurs années, la réforme des championnats sera bouclée au terme de la saison qui débute ce week-end. Dans un an, l’exercice 2025-2026 présentera ainsi un format qui se voudra cette fois définitif, avec la hiérarchie suivante :
Ligue 1 – 18 clubs
Ligue 2 – 18 clubs
National – 18 clubs
National 2 – trois poules de 16 clubs (48)
National 3 – huit poules de 14 clubs (112)
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