Paris 2024 : les châteaux de la Loire comptent sur la flamme olympique pour lancer la saison touristique


Le relais de la flamme olympique, au château de Chambord (Loir-et-Cher), le 8 juillet 2024. Le relais de la flamme olympique, au château de Chambord (Loir-et-Cher), le 8 juillet 2024.

Le ciel de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher) est bleu azur, comme le maillot des bénévoles qui s’apprêtent à aiguiller la foule à l’occasion du passage de la flamme olympique, lundi 8 juillet. Arrivé dans la cour du château en voiturette de golf, François Bonneau, le président socialiste de la région Centre-Val de Loire, propriétaire du site, a le sourire. Devant des familles, il s’enflamme : « Quand on est dans un lieu magnifique comme ici, construit par celles et ceux qui nous ont précédés, on s’aperçoit de tout ce que peut faire l’humanité quand des gens différents se rassemblent. Et pour les Jeux olympiques, ce sont des gens venus du monde entier qui seront là ! L’ouverture aux autres, l’enrichissement par les autres, tout cela va générer chez vos enfants des souvenirs merveilleux. »

Chantal Colleu-Dumond, la directrice du domaine de Chaumont-sur-Loire, se demande quant à elle si les touristes, d’où qu’ils soient, vont enfin revenir. « La saison n’est pas excellente à cause de la météo. Il pleut depuis la Pentecôte, je n’ai jamais vu ça ! Je pense que les gens hésitent encore à sortir. On entend parler anglais, espagnol, mais il y a toujours très peu d’Asiatiques. Allez, on espère faire le plein tout l’été. »

Pour accueillir les touristes qui tardent à venir en nombre pour visiter le château, le jeune maire de la commune, Baptiste Marseault, vante sa guinguette en bord de Loire, immense, ombragée, tout en bois et à un jet de galet de l’entrée du domaine : « On a enfin une vraie halte à offrir aux nombreux cyclistes de la Loire à vélo. »

« Une fréquentation record en 2023 »

Ce lundi, après Chaumont-sur-Loire, la flamme a pris la direction de Romorantin avant de se rendre au château de Chambord. Une étape courte de 800 mètres à partir de cette avenue du Roi, qui mène tout droit au site. Le relais emprunte le fameux escalier à double révolution, avant de retourner dans le parc, jusqu’à faire halte devant le portail du roi de Pologne, près des écuries du Maréchal de Saxe. Bruno Girard, ex-champion du monde de boxe, figure de Romorantin et qui s’étonnait encore il y a quelques jours de ne pas avoir été choisi parmi les relayeurs de sa ville, a finalement été sollicité ici.

Qu’il pleuve ou qu’il vente, les visiteurs de Chambord n’ont que faire de la météo. Celle-ci n’altère guère la fréquentation du site, sauf peut-être lors de la récolte de son potager bio, qui ne fait plus recette. « Chambord a connu une fréquentation record en 2023, avec 1,15 million de visiteurs, dont 68 % de Français, explique Mathilde Fennebresque, à la direction de la communication. Les Américains représentent la majorité des touristes étrangers (4,3 %), devant les Allemands et les Espagnols. Les Chinois n’arrivent qu’en 11e position. »

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