La magie de la Coupe : le tenant Toulouse et Reims sortis par Rouen et Sochaux (N1)

FC Rouen (N1) – Toulouse (L1) : 3-3, 12-11 aux tirs au but

Le stade Robert-Diochon se souviendra longtemps de ce 21 janvier 2024. Dans un match à rebondissements achevé par une séance de tirs au but interminable, le FC Rouen est parvenu à éliminer ni plus ni moins que le tenant du titre toulousain. Vingt-quatre tentatives auront été nécessaires pour permettre à l’équipe de National 1 de se hisser au tour suivant. Plus fou encore : tous les tirs au but ont été marqués, gardien et Ruffice Amédé Kabongo, défenseur rouennais blessé compris ! Il a fallu le deuxième passage de Gabriel Suazo, auteur d’un tir sur le poteau pour sceller le sort de la partie.

Dans la foulée, l’entrant Abdeljalil Salhoune n’a pas tremblé pour qualifier les Normands et susciter l’euphorie générale. Au cours de la partie, Rouen a mené 1-0 puis 3-2, tandis que Toulouse pensait avoir fait le plus dur grâce à Yann Gboho (31e, 1-2). Finalement, Rasmus Nicolaisen a égalisé sur le fil d’une lourde frappe sous la barre (97e, 3-3). En vain : le Téfécé ne se succèdera pas à lui-même.

Sochaux (N1) – Reims (L1) : 2-2, 5-4 aux tirs au but

La formidable aventure sochalienne se poursuit. Après un très beau match dans un stade Bonal en feu, Sochaux s’est payé Reims au terme d’une séance de tirs au but à suspense (5-4) et une parade de Mathieu Patouillet sur la tentative de Joseph Okumu. Avant cela, les hommes d’Oswald Tanchot avaient tout connu. D’abord menés au score après un but précoce d’Emmanuel Agbadou, les Lionceaux ont réagi dans le sillage d’un excellent Alex Daho, déclencheur sur l’égalisation de Diego Michel puis buteur, juste avant la pause sur un penalty qu’il avait lui-même provoqué. En deuxième période, les Sochaliens ont plié et fini par rompre sur une nouvelle réalisation d’Agbadou. Mais ils ont eu les nerfs solides dans la séance fatidique. Après Lorient, Reims : Sochaux fait tomber les écuries de Ligue 1.

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Clermont (L1) – Strasbourg (L1) : 1-3

La belle série de Strasbourg se poursuit… et de fort belle manière. Alors qu’ils n’ont plus perdu depuis le 1er décembre dernier à Reims en Ligue 1, les hommes de Patrick Vieira ont brillamment validé leur qualification pour les huitièmes de finale de Coupe de France à Clermont (0-3). Très joueurs malgré une équipe jeune, les Alsaciens ont fait une première différence peu après la demi-heure de jeu grâce à Abakar Sylla, à l’affût dans la surface. Le Racing a fait le break dès le retour des vestiaires, à la suite d’un joli mouvement collectif conclu par Habib Diarra. Dilane Bakwa a bouclé le festival au terme d’une superbe combinaison sur coup de pied arrêté. Mehdi Zeffane a réduit le score en fin de match mais il n’y a pas eu photo entre le 9e et le 17e de L1.

Racing CFF (N2) – Lille (L1) : 0-1

Cette fois, pas de feu d’artifice pour Lille. Après sa démonstration face à Golden Lion (12-0) au tour précédent et contre Lorient (3-0) en Ligue 1, le LOSC a dû se contenter d’une courte victoire à Chambly face au Racing Club de France, pensionnaire de N2. Seul Hakon Arnar Haraldsson, sur un joli coup franc direct, a pu tromper Rubens Adélaïde en première période. Les hommes de Guillaume Norbert ont joué crânement leur chance et fait preuve d’ambition sur le plan offensif. Ils ont même cru ouvrir le score, après seulement dix minutes de jeu, mais le but de Mohamed Sangaré a été refusé pour une faute sur Vito Mannone dans les airs.

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Châteauroux (N1) – Le Havre (L1) : 0-1

Pas de folie au stade Gaston-Petit, où le gros poisson a englouti le plus petit. Ce n’était pas un match spectaculaire, mais le club doyen est parvenu à faire la différence grâce à son jeune avant-centre Steve Ngoura d’une finition de près juste avant la fin de la première période (45e, 0-1). Par la suite, le collectif géré par Luka Elsner a fait preuve d’expérience pour contenir un adversaire sans doute plus préoccupé par son maintien en National 1 que par des rêves de grandeur en coupe. Cela dit, Mathieu Gorgelin a dû s’employer à plusieurs reprises pour préserver ce maigre avantage au tableau d’affichage (66e, 71e, 74e). Il s’agit de la première qualification du HAC en huitièmes de finale de Coupe de France depuis onze ans.

Saint-Priest (N3) – Romorantin (N2) : 4-1

Et si le successeur de Toulouse était un pensionnaire de cinquième division nationale ? Ce scénario semble fou, mais il reste encore possible. Déçus de ne pas avoir tiré un pensionnaire de Ligue 1 pour les seizièmes de finale, les Rhodaniens ont mis les bouchées doubles pour affronter Romorantin. Dès la première période, Morgan Pottier a ouvert le score d’un coup franc frappé côté ouvert (36e, 1-0), puis Marco Essimi a doublé la mise de manière opportuniste au second poteau (41e, 2-0).

Avec cet avantage à la pause, l’ASSP n’a pas patienté pour enfoncer le clou grâce à un bon pressing offensif de Sacha Mila (49e, 3-0). En fin de match, Alexandre Müller a scellé la victoire locale d’une tête sur corner (70e, 4-0). Yoann Beaka a sauvé l’honneur visiteur (89e, 4-1). C’est également un jour historique pour Saint-Priest qui s’invite pour la première fois de son histoire au stade des huitièmes de finale de la compétition.

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