Romorantin multiplie les projets

Avec 19 000 habitants en plein coeur de la Sologne, Romorantin-Lanthenay n’est pas une ville endormie. « C’est une ville industrielle dans une oasis de verdure » explique le maire Jeanny Lorgeoux en rappelant que « Romo » est une des rares villes de cette taille à gagner de la population. Le véritable poumon de cette ville c’est en fait Matra où les 3 000 ouvriers construisent le monospace « Espace » de Renault.

La ville souhaite pourtant diversifier son tissu industriel. C’est pourquoi en association avec Villefranche-sur-Cher elle lance une nouvelle zone d’activités de 140 ha à proximité du futur échangeur de l’A85, l’autoroute promise entre Vierzon et Tours.

Les premiers coups de pioche du premier tronçon de l’A85 entre Theillay-Villefranche, via Romorantin, devraient être lancés dans quelques semaines avec mise en service d’ici trois ans. Par contre des doutes planent sur le reste du trajet vers Tours. « Je n’ai pas d’inquiétude rassure le maire, pour des raisons budgétaires Cofiroute souhaite phaser le projet qui se fera. En tout état de cause Romorantin, hier enclavée va acquérir une véritable position stratégique ».

En plus de l’A85 la ville est située sur « l’épine dorsale » du département, la voie que le conseil général de Loir-et-Cher veut aménager sur 3 ou 4 voies entre Vendôme et Romorantin.

Par ailleurs, un premier tronçon de la rocade nord (27 millions de francs) va être construit en 1998.

Parallèlement à ces projets routiers, la ville veut lancer le réaménagement pour 11 millions de francs d’un ancien moulin sur la Sauldre qui accueillera l’extension de la MJC. Elle souhaite également la création d’un musée Matra (12 millions de francs) installé dans une ancienne usine avec 50 véhicules en exposition. Enfin et surtout, elle va en plein centre-ville remplacer une ancienne halle par un nouvel équipement polyvalent. Ce seul projet réalisé entre 1999 et 2000 coûtera près de 25 millions de francs.

Station d’épuration

D’autres projets plus modestes seront lancés comme la fin de la rénovation du quartier Saint-Marc, le développement de logements, essentiellement intermédiaires, l’aménagement au sud d’un équipement polyvalent dans un ancien supermarché, la construction d’une salle de gymnastique. Mais c’est dans le domaine de l’environnement que la ville devra réaliser de gros efforts avec d’abord la construction d’une nouvelle station d’épuration. La ville lancera son projet de station vers 2000 ou 2001 avec 25 à 30 millions de francs d’investissements.

Sur une pente ascendante

Pour ce qui concerne les déchets, les 9 000 tonnes d’ordures ménagères de la ville sont enfouies en décharge. Pour répondre aux nouvelles normes applicables en 2002 la ville souhaite qu’une solution intercommunale (incinération ou compostage) soit trouvée pour toute la vallée du Cher.

Mais ce projet est encore loin d’être formalisé et surtout financé. Jeanny Lorgeoux se veut rassurant : « d’ici 5 ou 6 ans nous aurons terminé nos grands projets et nous serons tranquilles pour des dizaines d’années. Nous pourrons accueillir plus de population et continuer à être sur une pente ascendante ».

PHOTO : Pour diversifier son tissu industriel, la ville va créer un zone d’activités. Ici, l’usine Matra véritable «poumon» de la ville.

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