La victoire face à Angers (B) (1-0), samedi dernier, combinée aux défaites de Bergerac et Romorantin, a permis à l’ACFC d’aborder sereinement le sprint final pour le maintien.
A quatre journées du terme du championnat de National 2, les Angoumoisins comptent quatre points d’avance sur les 9e et 10e places synonymes de relégation potentielle (le moins bon 9e des quatre poules de N2 descendra). Le matelas est d’autant plus confortable que l’ACFC compte le même nombre de points que Bourges et Saint-Pryvé-Saint-Hilaire où il se rend ce samedi (18h) pour le compte de la 23e journée.
La victoire face à Angers nous permet de souffler mais ça peut vite basculer.
« Quatre points d’avance c’est bien mais peu à la fois », relativise l’entraîneur David Giguel, qui sait que tout relâchement de ses hommes pourrait entraîner une fin de saison crispante. La saison dernière, les Angoumoisins semblaient à l’abri à quatre journées du terme mais deux défaites contre Bourges (0-1) et à Romorantin (1-0) les avaient obligés à batailler jusqu’à l’avant-dernière journée et une victoire libératrice face à Trélissac (1-0).
“On doit s’appuyer sur cette expérience même s’il y a eu pas mal de changements dans l’équipe », lance l’attaquant Joffrey Lobo. « La victoire face à Angers nous permet de souffler mais ça peut vite basculer. Il reste quatre matches et on peut vite se retrouver sous pression. »
« L’équipe affiche de la sérénité et a toujours gardé confiance »
Les saisons se suivent et se ressemblent sur le plan comptable. Mais le contexte est différent. David Giguel peut compter sur un groupe plus expérimenté et plus fourni même si Soubervie et Buisson ont rejoint Mourabit à l’infirmerie. « L’équipe affiche de la sérénité et a toujours gardé confiance », se félicite l’entraîneur, « satisfait » du contenu des entraînements et des matches ces dernières semaines.
Sur le papier, la fin de saison n’est pas simple avec deux réceptions de candidats au titre (La Roche Vendée, Paris 13 Atletico) et deux déplacements chez des concurrents directs (Saint-Pryvé-Saint-Hilaire et Romorantin). Mais dans un championnat aussi homogène que le National 2, le classement des adversaires importe peu.
« Dans ce championnat, tout le monde peut battre tout le monde. On a eu des résultats très satisfaisants à l’extérieur contre les grosses écuries, un peu moins bons contre les supposés moins bons », rappelle David Giguel, qui se concentre d’abord sur son équipe. « L’important, c’est de tout donner pour ne rien avoir à regretter. »
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