Football (National 2) : Bergerac sort du rouge après un festival et une frayeur

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Bergerac 4 – Romorantin 3

Lieu Bergerac (stade de Campréal). Spectateurs 450 environ. Arbitre M. Gazagnes. Mi-temps 2-1.
Buts M’Laab (25e sur pen.), Escarpit (29e), Gyeboaho (65e), Tressens (76e sur pen.) pour Bergerac ; Beaka (6e), Gagnon (87e), Arzalai (90e+6) pour Romorantin.
Avertissement Husson (17e) à Bergerac.
BERGERACLaborde-Turon – Luyambula (Benmoussa, 80e), Husson, Kamissoko, Ducros, Faty – Elissalt (cap., Tchoutang, 80e), Gyeboaho…

Bergerac 4 – Romorantin 3

Lieu Bergerac (stade de Campréal). Spectateurs 450 environ. Arbitre M. Gazagnes. Mi-temps 2-1.
Buts M’Laab (25e sur pen.), Escarpit (29e), Gyeboaho (65e), Tressens (76e sur pen.) pour Bergerac ; Beaka (6e), Gagnon (87e), Arzalai (90e+6) pour Romorantin.
Avertissement Husson (17e) à Bergerac.
BERGERAC Laborde-Turon – Luyambula (Benmoussa, 80e), Husson, Kamissoko, Ducros, Faty – Elissalt (cap., Tchoutang, 80e), Gyeboaho – Glao (Neto, 80e), Escarpit (Tressens, 66e), M’Laab (Dumai, 71e).
ROMORANTIN Djidonou (cap.) – Ebene Talla (Gaye, 83e), Castro, Marchadier, Lomonnier (Courtin, 66e) – Correia, Gérard – Gagnon, Duvoux (Arzalai, 66e), Yenoussi – Beaka (Popineau, 56e).

Bergerac peut être soulagé avec sa victoire contre Romorantin, vendredi 22 mars (4-3). Il renoue avec la victoire après quatre matches sans succès et sort de la zone de relégation, au moins provisoirement, en attendant la suite de cette 20e journée.

Les choses étaient pourtant mal embarquées, avec un but révélateur des dernières semaines. Sur leur première incursion, les Solognots profitent d’un ballon récupéré au milieu pour faire mal en une seule passe. Le dribble de Yenoussi est manqué, mais trois Bergeracois touchent le ballon sans le dégager et Beaka peut marquer (0-1, 6e).

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De quoi jeter un froid sur Campréal et voir un BPFC fébrile dans tous les secteurs de jeu, à l’image de cette intervention en retard de Loan Husson, sanctionnée (seulement) d’un carton jaune. Mais la réussite, qui a souvent fui les Bergeracois cette saison, semble de mise. Steven Luyambula déborde côté droit, et trouve l’autre latéral, Moussa Faty, à la réception de son centre au sol. La frappe est écrasée mais heurte la main du défenseur.

Hicham M’Laab se charge de transformer le penalty (1-1, 25e). Les choses sont remises dans l’ordre et les riverains de la Dordogne vont se montrer très réalistes, enfin. Pierre Laborde-Turon joue long pour trouver M’Laab, qui dévie de la tête pour lancer Romain Escarpit, parti dans son dos entre les deux défenseurs centraux. Le meilleur buteur du championnat inscrit son neuvième but en championnat et donne de l’air aux siens (2-1, 29e). Mais les visiteurs ont des arguments aussi.

Un match fou

La fin du premier acte est d’ailleurs à sens unique, avec des locaux en bloc bas mais sans montrer toutes les garanties dans ce scénario. Les Romorantinais poussent mais se montrent brouillons et peu inspirés. Le passage par les vestiaires n’y change rien, Bergerac semble avoir du mal à tenir la possession et ressortir son bloc. Mais aucune frayeur à signaler pour Laborde-Turon et consorts.

Christian Gyeboaho et Daniel Glao réalisent enfin une bonne combinaison aux abords de la surface adverse. Ce dernier déclenche, mais sa reprise de volée s’envole. Cette action permet tout de même aux hommes de Yassine Azahaf de remonter le bloc. Une situation dans laquelle Bergerac est plus à l’aise. Bien décalé à gauche de la surface, Faty ne se pose pas de question, mais sa frappe heurte le poteau de Djidonou (64e).

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Le corner suivant de M’Laab est coupé de la tête par Gyeboaho (3-1, 65e). Les visiteurs sont amorphes, Axel Tressens transforme le penalty obtenu par Luyambula (4-1, 76e).

Bergerac a fait l’écart, mais montre un relâchement coupable dans les derniers instants, offrant deux buts à une équipe de Romorantin qui n’en demandait pas tant. Les trois points sont préservés, c’est l’essentiel dans la situation du BPFC.

La décla’

Yassine Azahaf (entraîneur de Bergerac). « Cette victoire fait plaisir, mais l’exigence revient au galop. À 0-1, si on me dit que l’on va gagner 4-3, je signe. Mais lorsque l’on s’est retrouvé à 4-1, finir ainsi pose des questions. En première période, je n’étais pas inquiet, ils mènent mais n’ont rien. On a été mieux défensivement ensuite, on a beaucoup d’occasions, la victoire est logique. »

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