L’AS Saint-Priest dispute ce week-end son 16e de finale de Coupe de France face à Romorantin. Michael Napoletano, coach de l’équipe qui évolue en National 3, est impatient de jouer ce match qui s’annonce historique pour le club rhodanien.
Depuis 17 ans au club, Michael Napoletano a déjà vécu de grandes émotions avec l’AS Saint-Priest. Le coach de l’équipe, en poste depuis la fin de saison dernière, est passé par toutes les catégories de jeune après une carrière de joueur au sein du club rhodanien. Mais alors que se profile ce 16e de finale de Coupe de France face à Romorantin, l’entraîneur de 40 ans s’apprête à vivre le match le plus important de sa jeune carrière d’entraîneur sur le banc de l’ASSP.
Dans quel état d’esprit êtes-vous avant ce 16e de finale qui s’annonce historique face à Romorantin ?
On est impatient d’être au match car, on a la chance de recevoir à la maison. On espère faire une affluence record pour le club. En se qualifiant pour les 16es on a déjà égalé le meilleur résultat du club en Coupe de France (en 2001). Maintenant, on espère passer cette nouvelle étape pour entrer dans l’histoire.
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Les joueurs ne sont pas trop stressés à l’approche de l’échéance ?
Les joueurs sont plutôt tranquilles, décontractés même si c’est un 16e de finale. C’est que du bonus pour eux, c’est l’occasion de se mettre en lumière.
Après, c’est sûr qu’il va y avoir de nouveaux paramètres à prendre en compte pour ces jeunes joueurs autour de la rencontre : le stress avant le match, les émotions pendant, le bruit dans les tribunes… Dans ce genre de rencontre, on se rapproche du haut niveau. Et quand on est un joueur amateur, ces paramètres, on n’a pas trop l’habitude de les gérer au quotidien.
« On essaye de rentrer dans la tête des joueurs »
Justement, comment préparez-vous cette rencontre ?
A l’approche du match, on essaye tout simplement de laisser les joueurs dans le calme. Ça reste un match de football après tout. C’est sûr que ce match peut être historique pour le club, mais il ne faut pas trop y penser.
Il y a vraiment une préparation mentale à faire avec les joueurs. On essaye de rentrer dans leur tête en leur donnant confiance en eux, en leur disant qu’ils ont toutes les capacités pour remporter le match. C’est un travail qui est fait en amont, depuis le début de la saison, et qui est très important. On essaye d’être toujours dans la parole positive.
Ce genre de match se gagne aussi dans la tête ?
Oui en partie. Mais après, ça appartient à chaque joueur. Chaque joueur a sa manière de se préparer mentalement pour cette rencontre. Au niveau collectif, on ne va pas changer nos habitudes. On va faire comme si c’était un match de championnat. Le but est vraiment de laisser les joueurs dans leur quotidien.
On a vu au moment du tirage au sort une partie de vos joueurs être déçus de tirer Romorantin en 16e de finale. La déception est atténuée à quelques jours du match ?
Oui complètement. Les joueurs en réalité ne sont pas déçus. On ne peut pas être déçu de jouer un 16e de finale. On était juste déçu de ne pas pouvoir se confronter à des joueurs professionnels. Chaque joueur rêve de ça et la déception était plus là.
« La Coupe de France, c’est la cerise sur le gâteau »
Tomber contre un gros club de Ligue 1, ça peut être beau pour la ville, pour le club. Mais en termes de football, on n’est pas déçu d’avoir tiré Romorantin. Face à cette équipe de National 2, ça va être du 50-50 et on va tout faire, devant notre public, pour poursuivre notre route.
L’objectif de la saison reste tout de même la montée en N2. Ce parcours c’est juste la cerise sur le gâteau ?
Complètement. Mon premier discours à la reprise en janvier c’était de rester focus sur le championnat, car c’est la priorité numéro 1 du club. La Coupe de France, c’est la cerise ou la framboise sur le gâteau.
Après le match de Feurs les joueurs sont restés très calme, très silencieux, comme si on pensait tout de suite au match d’après. On ne peut pas faire abstraction de ce 16e de finale, mais en même temps on pense aussi au championnat.
Votre rêve c’est de retrouver l’OL un peu plus loin dans la compétition ?
L’avantage de retrouver l’OL c’est qu’on n’aura pas trop de problème en termes d’organisation de match car on est club partenaire. En jouant un derby, ça nous permettra peut-être de remplir plus facilement le stade. Mais contre n’importe quel gros club de Ligue 1 on sera heureux.
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