Après 21 journées de championnat, le FC Libourne est toujours en tête de la poule B. Pourtant, dès quatre poules de N2, la B est la plus resserrée pour la montée en National. Le leader qui est presque assuré de monter est Boulogne dans le groupe…
Après 21 journées de championnat, le FC Libourne est toujours en tête de la poule B. Pourtant, dès quatre poules de N2, la B est la plus resserrée pour la montée en National. Le leader qui est presque assuré de monter est Boulogne dans le groupe C (47 points). Aubagne, dans la poule A, possède 41 points et Bourg-Peronnas, dans la poule D, totalise 40 points. Clairement, le champion le plus incertain est dans la poule de Libourne où quatre, voire cinq équipes peuvent encore oblitérer le ticket pour le National.
Pour l’ailier droit, Tanguy Guérineau, auteur d’une dizaine de passes décisive cette saison, le groupe doit rester focus sur son objectif : « Depuis août dernier, nous regardons match après match. C’est vrai, nous sommes passés à côté contre Saint-Privé/Saint-Hilaire (0-1) mais nous enchaînons avec un bon match nul à La Roche (1-1). Cette équipe joue bien en attaque placée, nous, on a cherché à se projeter vite vers l’avant. » Fort heureusement, dans l’opposition entre Paris 13 qui pouvait prétendre à prendre les rênes et Bergerac, aucune équipe n’a pris le dessus, ce qui a permis un statu quo.
« On ne craint personne »
« On ne craint personne sur les quatre équipes adverses qui veulent monter mais on préfère avoir notre destin entre nos mains ». Pour ce faire, Libourne doit impérativement accélérer et prendre des points face à Romorantin, avant un déplacement qui peut être le tournant de la saison à Paris 13 (3e), samedi prochain. D’autant plus que Romorantin, qui est relégable, marque très peu de points (1/15) mais en a aussi besoin pour assurer son maintien. Le futur promu montera peut-être avec un point, ou un but d’avance au goal-average, mais le maintien se jouera aussi à trois fois rien.
L’entraîneur Libournais Simon Adoue qui était à nouveau en formation à Clairefontaine cette semaine et remplacé par Jean-Baptiste Daguet, Julien Durand et l’analyste vidéo Yanis Guellil, sait très bien que le mental est le facteur numéro un dans ces moments cruciaux : « Les gars savent jouer au foot, donc le mental influe beaucoup. La qualité de l’effectif, les faits du jeu, le facteur physique, sont aussi à prendre en compte. »
En réalisant quatre victoires sur cinq matchs, le FCL peut aller au bout. Avec trois réceptions (Romorantin, Bergerac, Saumur), il doit terminer le travail.
Le match
Libourne (1er/36 pts) – Romorantin (10e/27 pts), ce samedi à 18 heures au stade Moueix de Libourne.
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