Football (National 2) : une finale avant l’heure pour Bergerac

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La lutte pour le maintien est folle dans cette poule B de National 2. Cinq équipes se tiennent en effet en un point : trois équipes comptent 28 unités, et deux autres, dont Bergerac, en comptent 27.

Les Périgordins sont neuvièmes (en sachant que le plus mauvais neuvième des quatre poules de N2 sera relégué en…

La lutte pour le maintien est folle dans cette poule B de National 2. Cinq équipes se tiennent en effet en un point : trois équipes comptent 28 unités, et deux autres, dont Bergerac, en comptent 27.

Les Périgordins sont neuvièmes (en sachant que le plus mauvais neuvième des quatre poules de N2 sera relégué en N3), à égalité avec Romorantin, dixième et premier relégable. Saumur et Chinon suivent avec six points de retard.

Le match nul obtenu samedi 6 avril à Paris 13 Atlético, troisième, n’est donc pas un mauvais résultat, le groupe ayant répondu aux attentes. « On a posé des problèmes à notre adversaire avec un contenu de qualité. Le terrain synthétique se prêtait à ce que l’on exprime notre projet de jeu », note l’entraîneur Yassine Azahaf. « Les joueurs n’ont pas été inhibés par la pression, on en fait abstraction, c’est notre métier », poursuit-il.

La défense d’aplomb

Bergerac peut s’appuyer sur sa défense, avec six buts encaissés en huit matches retour, dont trois contre Romorantin (contre 20 en 13 matches aller). « Je le répète, le temps joue pour nous. On n’a pas travaillé sur du court terme, mais sur le long terme depuis le début, avec un projet de jeu à assimiler, des habitudes à créer. Au fil du temps, les joueurs font les choses inconsciemment », juge Yassine Azahaf.

« Le temps joue pour nous. On n’a pas travaillé sur du court terme, mais sur le long terme »

Dans ce sprint final, tous les détails vont compter. Dans l’apprentissage du projet, les joueurs sont plus dans la réflexion de ce qu’ils font. Grâce au travail et aux automatismes créés, ils font certaines choses inconsciemment, donc plus rapidement. À cinq journées de la fin, le coach attend tout de même encore des progrès « dans l’efficacité dans les deux surfaces, avec des petits détails à aller chercher ».

Le match à Saumur pourrait se jouer sur ces détails face à une équipe en pleine confiance malgré sa position. Fin février, Olivier Meurillon était limogé, après deux nuls et huit défaites. Depuis, avec l’intérim de l’entraîneur adjoint puis le nouvel entraîneur Jean-Philippe Faure, les Saumurois ont signé trois victoires et un nul. « Les finales arrivent, ce week-end, c’en est une », lance le technicien bergeracois.

Le match s’annonce enlevé, puisque malgré la pression du résultat, les deux équipes semblent vouloir s’appuyer sur leurs forces, le jeu. « C’est une équipe qui joue sans pression, avec des joueurs de qualité, qui ne jettent pas les ballons. Mais on a aussi nos convictions sur le contenu à produire pour gagner un match, on ne va pas sortir de ce projet de jeu ni se mettre la pression », termine Yassine Azahaf.

Saumur (11e, 21 pts) – Bergerac (9e, 27 pts)

Lieu Saumur (stade des rives du Thouet). Horaire Samedi 13 avril à 18 heures. Arbitre M. Beneteau. Match aller Bergerac – Saumur : 1-0.
BERGERAC Le groupe : Benmoussa, Ducros, Dumai, Elissalt, Escarpit, Faty, Glao, Gyeboaho, Husson, Kamissoko, Laborde-Turon, Luyawbula, M’Laab, Neto, Tchoutang, Tressens. Absents : Briastre, Fonseca, Moustache (blessés), Abonckelet, Carpe, Geraud, Niccoletti, Vilela Vieira (réserve).

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