Le FC Libourne, leader de la poule, attire plus de monde dans les travées de Moueix dû à son rang, près du double de la saison dernière. Cela donne de l’énergie à l’ancien speaker des Girondins de Bordeaux, Gaby, qui a encore une fois lancé à merveille les joueurs sur le pré vert.
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Le FC Libourne, leader de la poule, attire plus de monde dans les travées de Moueix dû à son rang, près du double de la saison dernière. Cela donne de l’énergie à l’ancien speaker des Girondins de Bordeaux, Gaby, qui a encore une fois lancé à merveille les joueurs sur le pré vert.
Les Libournais rentraient fort dans le match en prenant de vitesse les Parisiens. Sur un raid de Tanguy Gérineau sur l’aile droite, ce dernier envoyait le ballon au second poteau sur un plateau pour Soufiane Bahassa. Sans difficulté Libourne prenait l’avantage mais les visiteurs mettaient du cœur à l’ouvrage par la suite comme l’indiquait l’entraîneur Namori Keita. “Sur le but, on est en retard dans chaque zone, mais on évolue sur synthétique. Il nous a fallu un temps d’adaptation face à une bonne équipe libournaise. Le but encaissé nous a forcément libérés.”
Rapidement le jeu s’équilibrait avec des Parisiens athlétiques. Toutefois Guérineau pouvait offrir une balle de 2-0 mais le ballon trop croisé venait caresser le montant du gardien Sanou (29e). Dommage pour les Girondins car juste après cette occasion Paris 13 allait tromper Pierre Portets (1-1, 32e). Libourne n’était pas abattu et construisait un beau mouvement mal conclu par Couterry (35e). Peu après, Bahassa, le Libournais le plus en vue, offrait un beau centre encore mal négocié par Couterry (40e). Sur une dernière action lancée d’une longue touche, Castera était également menaçant sans toutefois marquer.
Paris solide
En seconde période, les visiteurs étaient bien en place sans réellement mettre trop le feu. C’était encore les Pingouins qui créaient le plus le danger, notamment par Mendy dans la surface (66e) ou sur une tête cadrée de Bahassa bien capté par l’imposant portier adverse. Finalement les deux équipes étaient d’un niveau assez similaire et se neutralisaient.
L’entraîneur parisien avait bien étudié les Pingouins : “Le jeu libournais me rappelle celui de la R1 en Ile-de-France fait de jeu long vers le but avec des joueurs imposants physiquement. Mon groupe est jeune avec quatre joueurs de 21 ans, on reconstruit.” Côté libournais, on est frustré de ce partage des points, c’est tout de même le quatrième depuis le début de saison, trop certainement pour viser à long terme la première place.
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